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Lignes

Mois : juillet 2019

La dame

Posted on 30 juillet 201930 juillet 2019

Gracieuse, souriante, calme, épanouie, Hiératique pourtant, et sage, et austère, Digne parmi les fleurs, les arbres et les fruits, La dame aux six visages est pleine de mystère. Pourquoi ces lapins blancs, pourquoi cette panthère, Ces singes qui grignotent, ce renard qui surgit, Et tous ces animaux qui font tapisserie, Et ces objets, et ces…

Palais Grimaldi (un rêve)

Posted on 23 juillet 201923 juillet 2019

J’étais à Ajaccio. Un peu à l’écart du centre de la ville s’étendait le quartier Grimaldi où s’élevaient, parmi les arbres asséchés par l’été, de grandes bâtisses et un vieux palais, ruiné par le temps et l’abandon des lieux. Le parc, redevenu sauvage, qui l’entourait, était jonché de vestiges dont certains surgissaient de mares et…

Bain de soleil

Posted on 21 juillet 201921 juillet 2019

Ô joie de s’allonger au soleil de juillet,De sentir la chaleur sur ses joues et la briseQui souffle doucement, qui s’arrête puis reprend,Caresse imprévisible et délicieuse et tendre.

Perles de sueur

Posted on 21 juillet 201921 juillet 2019

Du dos de la joggeuse,Aimer la sueur qui perle, En aspirer les effluvesComme on le ferait d’un parfum, Et se réjouir de se sentir vivant : Ô animal plein d’animalité !

La vérité est un bloc

Posted on 17 juillet 201917 juillet 2019

La vérité est-elle un bloc ? Je ne le sais pas, en fait. Je n’en suis pas sûr. Mais elle n’est pas du chamallow, de la mousse, du gruyère, avec des trous de mensonge dedans. Il peut y avoir des pans d’ombre, des espaces dont on ne sait que dire, des au-delà de la conscience,…

Charles

Posted on 13 juillet 201913 juillet 2019

Avenue de Wagram, j’ai croisé ces yeux-là Et je me suis alors souvenu de mon oncle Dont les yeux étaient d’un bleu intense comme ceux-là.

Bucoliques

Posted on 12 juillet 201912 juillet 2019

Tityre ! Tu patules, récubant sous les tegmines fages, Muse sylvestre et tenue qui médite l’avène, Nous, aux confins de la douce patrie, linquimons l’arve. Nous fuyons le pays ; toi, Tityre, lent dans l’ombre. De l’Amarylle formose tu fais les sylves résonner.

Coteau de Bourgogne

Posted on 10 juillet 201910 juillet 2019

Au creux de la colline, un arbre étend ses branches Noires, percées de soleil et de nuages blancs : Un coteau de Bourgogne au début de l’été.

Tout simplement criminel

Posted on 7 juillet 20197 juillet 2019

La rue d’Ulm est couverte de larges confettis, Feuilles blanches imprimées que des pneus ont noircies. « Tout simplement criminel » y est-il écrit.

Première communion

Posted on 6 juillet 20197 juillet 2019

Enfant, je voulais faire ma première communion, Pour avoir un Polaroïd, Une montre, Ou un joli stylo. Mais le Polaroïd avait ma préférence.

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Aldor (le blog)

Printemps silencieux (de Rachel Carson)

Printemps silencieux (de Rachel Carson)

Le livre de Rachel Carson, à la fois solidement documenté et écrit avec poésie et humanisme, ne fut donc pas sans effet, il s’en faut de beaucoup. Et pourtant, soixante ans après, comme cinquante ans après le rapport Meadows, comment ne pas constater qu’il fut vain, en ceci que tout ce qu’il disait est à redire, que tout ce qu’il avait permis de commencer est à recommencer ?

L’adoration des mages (d’Augustin Frison-Roche)

L’adoration des mages (d’Augustin Frison-Roche)

L’adoration des mages est la pièce maîtresse de l’exposition Épiphanies que le Collège des Bernardins consacre à Augustin Frison-Roche.

La sorcière (de Jules Michelet)

La sorcière (de Jules Michelet)

C’est dans cette période de mort, de noirceur et d’étouffement, dans cette époque qui sera bientôt écrasée sous le joug féodal et battue sans relâche par les fourches d’un christianisme combattant tout ce qui lui résiste, que la sorcière apparaît, incarnant la résistance et le refuge.

Cabane (d’Abel Quentin)

Cabane (d’Abel Quentin)

Que fait-on, quand on sait mais qu’on ne peut pas ? Quand on sait, qu’on a parlé mais parlé dans le désert ; qu’on a dit mais que nul n’a voulu nous entendre ; que le laps de temps dont on disposait pour éviter la catastrophe est révolu et qu’il est désormais trop tard ?

L’Ève future (d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam)

L’Ève future (d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam)

En 1885, Thomas Edison, pour sauver du désespoir un de ses amis tombé amoureux d’une actrice très belle mais stupide et vulgaire, en crée une réplique artificielle, dite andréïde, physiquement indiscernable de l’original et dotée d’un cerveau, d’un système nerveux, de muscles et d’articulations mécaniques et électriques lui donnant l’apparence de l’émotion, de l’intelligence et de la sensibilité. Tel est, brièvement résumée, la trame de L’Ève future, ce roman d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam publié en 1886.

Improvisations

Les beautés IAratiques

Les beautés IAratiques

Les grands modèles de langage (LLM) spécialisés dans la production graphique, Midjourney, par exemple, sont capables de générer des images, des pseudo portraits photographiques notamment, d’une grande beauté. Ils font preuve par défaut (parce qu’entraînés sur des modèles de qualité) d’un excellent goût en matière de composition, de lumière, de choix des couleurs, de profondeur de champ, de tonalités.

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Les irritants, chevaux de Troie du contrôle managérial

Les irritants, chevaux de Troie du contrôle managérial

Le mot est apparu il y a un an, peut-être deux, et depuis il prolifère (comme l’écosystème, son frère en jargonnerie bullshiteuse). Mais derrière le mot, qui prête à rire, se dissimule une réalité, une réalité peut-être moins rieuse, une façon insidieuse de présenter comme lanternes des vessies, des vessies qui ne sont pas forcément détestables en elles-mêmes mais qu’il serait plus respectueux de désigner sous leur vrai nom. On aura, derrière cette description, reconnu les « irritants ».

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Chutes

Chutes

Nous sommes cet être pétri d’insatiété qui croit parfois rechercher la satiété mais qui sait bien, au fond de lui, que cet objectif est un leurre, que l’atteindre ne servira à rien, qu’il n’en sera pas comblé parce qu’il ne veut pas être comblé, que ce qu’il cherche est le seul mouvement, le seul plaisir du désir, cette seule façon de se sentir vivant.

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Les musées de province

Les musées de province

J’aime bien, j’aime beaucoup les musées de province, ces musées sans vanité où sont rassemblées en un seul lieu toutes les disciplines, toutes les expressions, toutes les créations issues d’une région

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Ni tout à fait ici, ni tout à fait maintenant

Ni tout à fait ici, ni tout à fait maintenant

Nous sommes ces êtres qui à chaque instant rêvent, imaginent, se souviennent ; à chaque instant s’étendent au-delà d’eux-mêmes ; à chaque instant projettent leurs pensées, leurs espoirs, leur regrets dans l’espace et le temps comme la méduse ses tentacules dans le flux du courant.

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Images

Les doigts de rose

Les doigts de rose

Berce

Berce

Pavot d’Islande

Pavot d’Islande

Monsieur Ouafouaf

Monsieur Ouafouaf

Mademoiselle Lune

Mademoiselle Lune
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