
Rien n’efface rien.
Le malheur des uns n’efface pas celui des autres.
Le mal fait aux autres n’efface pas celui fait aux siens.
Le mal fait aux siens ne justifie pas celui fait aux autres.
Le mal donné ne diminue pas le mal reçu,
Il ne le comble pas, il ne l’éteint pas.
Il le creuse, l’accroît, l’étend,
Salissant et pervertissant tout.
En illustration graphique, une photo du ciel de feu prise ce 7 octobre au matin de chez moi.
Et en accompagnement et illustration sonore, derrière ma lecture, Bladi, de Souad Massi, ce cri de désespoir et de révolte contre les terrorismes des années de plomb algériennes, cri de désespoir et de révolte qu’on a pu et peut hélas reprendre, reprendre et reprendre sans cesse, de quelque camp et d’où qu’on soit, le 7 octobre comme avant et après, à Gaza et ailleurs : « Arrêtez de faire la guerre, vous faites la guerre à des enfants. »