La beauté, ce souffle qui vient déranger l’ordre du monde, ce verbe premier qui au chaos initial fait succéder le haut et le bas, le jour et la nuit.
Mois : mars 2020
Il y a quelque chose de terrible dans ce virus qui nous attaque dans le lien, le contact et le toucher, dans nos gestes de salut, d’amitié et de tendresse, dans nos poignées de mains et nos embrassements, dans la parole qui sort de notre bouche – dans tout ce qui nous fait hommes.
Pauvres désespérés, pauvres frères humains, dans quelle noirceur êtes-vous plongés ! Quelle tristesse doit être la vôtre !
Le monde n’est pas parfait, l’information n’est pas complète. On ne sait donc pas à l’avance ce qui va se passer, on découvre les choses au fur et à mesure, on fait au mieux et parfois on se trompe parce que le temps nous est compté qu’on n’est pas dans une simulation mais dans la réalité
Il en va des qualités comme des vertus et des sentiments les plus délicats : elles doivent être utilisées avec pudeur et chasteté, et l’étalage leur est fatale. Être, laisser voir mais en aucun cas ne montrer car la grâce s’anéantit de cette monstration.
Boulevard Raspail ce matin, Une jeune fille trottinait regardant son portable.Elle marcha lourdement dans une…