Elles étaient totalement sidérées, pétrifiées dans un cri muet.
Catégorie : Question
Oncle Bernard
Ce qui fait la valeur de la croyance, de la foi, de l’amour, du don, c’est évidemment qu’ils sont librement et joyeusement donnés, épousés, consentis. Comment peut-on ne pas comprendre que, forcés, ils ne sont plus rien ?
Trop humains
Sur quoi l’artiste a-t-il voulu attirer l’attention : sur la responsabilité de la femme dans la Chute, sur la lâcheté de l’homme qui se défausse sur elle ? Ou sur la puérilité de cette humanité incapable d’assumer ses fautes ?
Curiosité, avidité et anthropophagie
Aimer sans absorber, aimer sans emprisonner, aimer sans dévorer l’autre. Mais l’aimer aussi sans le nier, sans vouloir le dissoudre dans son propre soi-même.
Ce qui doit être dit, ce qui peut être tu ; ce qui peut être dit, ce qui doit être tu.
Et puis il y a ce qui doit être dit, qui meurt de ne pas l’être ou qui, dans le silence, ne peut pas naître : l’aveu, la demande de pardon, la déclaration d’amour, la prière
Peur de son ombre
Celui qui donne tout à tout le monde n’a pas à choisir. Celui qui ne donne rien à personne non plus. Peut-être la terreur du choix et de l’engagement, la crainte de se tromper, est-elle un des ressorts de l’égoïsme. Comme une peur de son ombre.
Différenciation et beauté
La beauté, ce souffle qui vient déranger l’ordre du monde, ce verbe premier qui au chaos initial fait succéder le haut et le bas, le jour et la nuit.
Flottement : entre Zelig, Bacon et Chihiro
Zelig est un film de Woody Allen racontant l’histoire d’un homme dont le désir d’être accepté, estimé et aimé est tel qu’il devient ceux au milieu desquels il est : son apparence, ses traits, son comportement, ses propos deviennent ceux de ceux qui l’entourent. Je me retrouve souvent dans ce personnage qui est, malgré lui,…
Cheminements de la mémoire
Dans une rue pavée d’Amsterdam, non loin de la vieille église, un restaurant au décor moderne où Katia et moi avons un jour déjeuné. C’est cette image, surgie de nulle part, qui s’est imposée à moi ce matin tandis que mes doigts recueillaient, dans son récipient noir, une noix du savon à la belle couleur…
Envie
Peut-on, quand la nuit vient, ne pas vouloir – peut-onNe pas vouloir atteindre les étoiles ? Peut-on, sur le rivage assis, face à la mer,Ne pas rêver à l’horizon, là-bas,Où le soleil, tout à l’heure, a surgi ?