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Mois : novembre 2019

Camille

Posted on 29 novembre 201929 novembre 2019

Ce matin, Descendant ma poubelle, J’ai croisé dans ma cour Une fausse Camille, un peu vieillie. Elle avait cette perruque noire, Qu’elle porte dans Le Mépris Cette bouche boudeuse, Ces yeux désabusés. C’est la perruque que j’ai vue d’abord, Puis cette bouche, puis ces yeux, Ces yeux si tristes, si effrayants D’être de tout revenus,…

L’écologie n’est pas une question économique

Posted on 27 novembre 201928 novembre 2019

Penser la résolution de la crise écologique en termes économiques est peut-être un moyen de toujours échouer, la pensée économique étant justement une des principales causes de la crise écologique.

Cheminements de la mémoire

Posted on 26 novembre 201926 novembre 2019

Dans une rue pavée d’Amsterdam, non loin de la vieille église, un restaurant au décor moderne où Katia et moi avons un jour déjeuné. C’est cette image, surgie de nulle part, qui s’est imposée à moi ce matin tandis que mes doigts recueillaient, dans son récipient noir, une noix du savon à la belle couleur…

Envie

Posted on 21 novembre 201921 novembre 2019

Peut-on, quand la nuit vient, ne pas vouloir – peut-onNe pas vouloir atteindre les étoiles ? Peut-on, sur le rivage assis, face à la mer,Ne pas rêver à l’horizon, là-bas,Où le soleil, tout à l’heure, a surgi ?

Singularité

Posted on 16 novembre 201916 novembre 2019

Pour devenir quelque chose le dé Doit renoncer à être tout. Un deux trois quatre cinq six ont des chances égales Et pourtant ! Un seul nombre à la fin sortira. Les cases dans la grande roue de la grande loterie Sont, au début du jeu, d’une même égalité Et pourtant ! A la fin…

Nous vivons heureux dans un monde de drames

Posted on 14 novembre 201914 novembre 2019

Notre capacité à être heureux dans le malheur du monde fache les hypocrites et provoque la colère des totalitarismes religieux et laïques qui voudraient que le monde forme un bloc, mais elle est profondément ancrée en nous et se confond avec l’étincelle de la vie.

Georges et Édouard

Posted on 11 novembre 201911 novembre 2019

Étant enfant, j’allais avec mon grand-père À Verdun et à Vaux, et puis à Douaumont, Et à la Voie sacrée et au Chemin des Dames, Et dans tous ces lieux, gris sous le ciel bleu. Je n’aimais pas beaucoup ces courts pèlerinages (Nous partions le matin et revenions le soir), Ces heures occupées à rouler…

Bokeh

Posted on 3 novembre 20193 novembre 2019

C’est ainsi que les fleurs disparaissent, et avec elles l’épaisseur du monde qui se réduit au plan unique de la carte si ce n’est à la seule ligne du chemin.

Aldor (le blog)

Printemps silencieux (de Rachel Carson)

Printemps silencieux (de Rachel Carson)

Le livre de Rachel Carson, à la fois solidement documenté et écrit avec poésie et humanisme, ne fut donc pas sans effet, il s’en faut de beaucoup. Et pourtant, soixante ans après, comme cinquante ans après le rapport Meadows, comment ne pas constater qu’il fut vain, en ceci que tout ce qu’il disait est à redire, que tout ce qu’il avait permis de commencer est à recommencer ?

L’adoration des mages (d’Augustin Frison-Roche)

L’adoration des mages (d’Augustin Frison-Roche)

L’adoration des mages est la pièce maîtresse de l’exposition Épiphanies que le Collège des Bernardins consacre à Augustin Frison-Roche.

La sorcière (de Jules Michelet)

La sorcière (de Jules Michelet)

C’est dans cette période de mort, de noirceur et d’étouffement, dans cette époque qui sera bientôt écrasée sous le joug féodal et battue sans relâche par les fourches d’un christianisme combattant tout ce qui lui résiste, que la sorcière apparaît, incarnant la résistance et le refuge.

Cabane (d’Abel Quentin)

Cabane (d’Abel Quentin)

Que fait-on, quand on sait mais qu’on ne peut pas ? Quand on sait, qu’on a parlé mais parlé dans le désert ; qu’on a dit mais que nul n’a voulu nous entendre ; que le laps de temps dont on disposait pour éviter la catastrophe est révolu et qu’il est désormais trop tard ?

L’Ève future (d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam)

L’Ève future (d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam)

En 1885, Thomas Edison, pour sauver du désespoir un de ses amis tombé amoureux d’une actrice très belle mais stupide et vulgaire, en crée une réplique artificielle, dite andréïde, physiquement indiscernable de l’original et dotée d’un cerveau, d’un système nerveux, de muscles et d’articulations mécaniques et électriques lui donnant l’apparence de l’émotion, de l’intelligence et de la sensibilité. Tel est, brièvement résumée, la trame de L’Ève future, ce roman d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam publié en 1886.

Improvisations

Les beautés IAratiques

Les beautés IAratiques

Les grands modèles de langage (LLM) spécialisés dans la production graphique, Midjourney, par exemple, sont capables de générer des images, des pseudo portraits photographiques notamment, d’une grande beauté. Ils font preuve par défaut (parce qu’entraînés sur des modèles de qualité) d’un excellent goût en matière de composition, de lumière, de choix des couleurs, de profondeur de champ, de tonalités.

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Les irritants, chevaux de Troie du contrôle managérial

Les irritants, chevaux de Troie du contrôle managérial

Le mot est apparu il y a un an, peut-être deux, et depuis il prolifère (comme l’écosystème, son frère en jargonnerie bullshiteuse). Mais derrière le mot, qui prête à rire, se dissimule une réalité, une réalité peut-être moins rieuse, une façon insidieuse de présenter comme lanternes des vessies, des vessies qui ne sont pas forcément détestables en elles-mêmes mais qu’il serait plus respectueux de désigner sous leur vrai nom. On aura, derrière cette description, reconnu les « irritants ».

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Chutes

Chutes

Nous sommes cet être pétri d’insatiété qui croit parfois rechercher la satiété mais qui sait bien, au fond de lui, que cet objectif est un leurre, que l’atteindre ne servira à rien, qu’il n’en sera pas comblé parce qu’il ne veut pas être comblé, que ce qu’il cherche est le seul mouvement, le seul plaisir du désir, cette seule façon de se sentir vivant.

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Les musées de province

Les musées de province

J’aime bien, j’aime beaucoup les musées de province, ces musées sans vanité où sont rassemblées en un seul lieu toutes les disciplines, toutes les expressions, toutes les créations issues d’une région

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Ni tout à fait ici, ni tout à fait maintenant

Ni tout à fait ici, ni tout à fait maintenant

Nous sommes ces êtres qui à chaque instant rêvent, imaginent, se souviennent ; à chaque instant s’étendent au-delà d’eux-mêmes ; à chaque instant projettent leurs pensées, leurs espoirs, leur regrets dans l’espace et le temps comme la méduse ses tentacules dans le flux du courant.

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Images

Les doigts de rose

Les doigts de rose

Berce

Berce

Pavot d’Islande

Pavot d’Islande

Monsieur Ouafouaf

Monsieur Ouafouaf

Mademoiselle Lune

Mademoiselle Lune
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