À partir de quel moment cette capacité créatrice née du besoin de survivre et grandie de l’aspiration à l’amour et au beau se mue-t-elle en une sorte de logorrhée ou d’incontinence matérielle et productive, en un besoin incontrôlable de générer des choses ? À partir de quel moment notre plaisir de créer devient-il soif d’humaniser le monde entier, de détruire tout ce qui n’est pas nous ?
Étiquette : humanité

« I am that merry wanderer of the night »
Voilà bien une chose qui nous manque, et depuis longtemps : de joyeux vagabonds de la nuit, des êtres légers et farceurs qui sachent nous arracher à la pesanteur des temps et à notre esprit de sérieux.

Malédiction de la beauté
La beauté porte en elle les affres, les vicissitudes, les tribulations de l’incarnation. Et parce que les femmes sont, chez les humains, beaucoup plus assignées à leur corps que ne le sont les hommes, elles subissent l’essentiel de cette ambivalence, de cette injonction contradictoire : être belle mais ne pas en faire trop ; rayonner tout en restant discrète.
Trop humains
Sur quoi l’artiste a-t-il voulu attirer l’attention : sur la responsabilité de la femme dans la Chute, sur la lâcheté de l’homme qui se défausse sur elle ? Ou sur la puérilité de cette humanité incapable d’assumer ses fautes ?
La malédiction d’Epiméthée
Saurons-nous nous adapter aux changements et catastrophes que nos besoins adaptatifs ont eux-mêmes suscités ? C’est la question des temps qui viennent.

Le péché et le pardon
Le péché originel, qui n’est pas un péché, mais une façon de dire la condition humaine, est le nom donné au malaise que provoque en nous la conscience de cette apparente contradiction : pour agir bien, il faut porter le mal en soi.

Bayaty
Il y a quelque chose de terrible dans ce virus qui nous attaque dans le lien, le contact et le toucher, dans nos gestes de salut, d’amitié et de tendresse, dans nos poignées de mains et nos embrassements, dans la parole qui sort de notre bouche – dans tout ce qui nous fait hommes.

De l’infinitude du monde
Puis l’homme découvrit que le monde était fini et que, dans le vide de l’univers, existait pour lui comme pour toutes les espèces vivantes une frontière absolue.

Porte du désir
Éclairer l’inconnu, combler notre faim de savoir mais conserver cependant, au coeur de cette connaissance, un puits d’ombre, un lieu de mystère qui soit une porte gardée ouverte vers l’inaccédé. Cet inaccédé dont l’existence seule peut, sans le combler, maintenir notre désir, notre humanité.
J’aime le rouge à lèvres et j’aime les robes grecques
J’aime le rouge à lèvres et j’aime les robes grecques, La sophistication et la simplicité, Le zen et le baroque, la ligne et l’arabesque, Les paillettes qui brillent et le noir de jais. J’aime la pâleur de la lune et l’éclat Du soleil qui écrase, du diamant qui luit, La blancheur de la neige, la…