Heureux les riches en esprit
(et en autre chose peut-être),
Qui sont prêts,
Pour sauver le climat,
À sacrifier la biodiversité.
Étiquette : écologie
J’éprouve cette même gêne dans certains débats actuels où l’on paraît être prêt à sacrifier à l’objectif très important qu’est la lutte contre le réchauffement climatique un objectif plus important encore : le maintien de la biodiversité.
Rien de moins naturel que la sobriété. Elle est effort, elle est tension. Jamais elle ne s’assoupit ou ne se laisse aller. Elle est une retenue attentive et jamais endormie, un de ces serviteurs, de ces vierges sages veillant sans cesse au retour de leur maître dont parlent Luc et Matthieu.
Monsieur Spock ne le comprendrait sans doute pas mais on peut simultanément et sans schizophrénie particulière épouser la cause du Morel des Racines du ciel et s’amuser des tribulations de Tintin chassant l’éléphant
Qu’elle soit nue, revêtue de peau d’âne ou de peau d’homme, c’est toujours Iphigénie qui paie le prix des guerres, et toujours l’innocence qu’on sacrifie.
Dans ce grand désemparement, tout ce qui hier avait été pensé, tout ce qui hier avait conçu, paraît vieux, asséché, périmé, dépassé. Profitons-en pour faire du neuf.
La ronde des jours, des saisons et des ans nous donne une délicieuse illusion d’éternité, de continuel recommencement, de renaissance incessante de la beauté du monde
Il y a, dans la conception écologique du monde, l’idée que l’homme n’est pas seul, que l’univers ne lui pas été donné, qu’il n’en est pas le maître mais seulement une part, élément d’un ensemble beaucoup plus vaste que lui.