Et toujours, là-bas
(Mais pas si loin),
Depuis quatre ans,
Les femmes réduites,
À on ne sait pas trop quoi :
Peut-être leur seul asservissement,
Leurs seuls empêchements,
Leur statut de chose domestique.

Et toujours, là-bas
(Mais pas si loin),
Depuis quatre ans,
Les femmes réduites,
À on ne sait pas trop quoi :
Peut-être leur seul asservissement,
Leurs seuls empêchements,
Leur statut de chose domestique.
Il y a un plaisir de ce qui est sûr et certain ; et il y a un plaisir de ce qui n’est ni tout à fait sûr, ni tout à fait certain.
À écouter les chants, j’ai l’impression que le chant fut premier, premier avant la musique et les mots.
J’aime les poulpes accrochés aux fils des tavernes,
Les grands platanes aux feuilles murmurantes,
Les ports, ces portes ouvertes sur les chemins du monde,
Leur parfum d’huile et de mazout, promesse d’aventure,
Ivres de soleil et de pluie, comme épuisées après l’amour, les pivoines, ces belles endormies, laissaient tomber leur tête lourde, ouvrant grand leurs lèvres de soie rose. Sous l’œil voyeur, des intimités charnelles se dévoilaient.
Par moments, je pense à elles,
A ces femmes enfermées dont l’ombre se dissout
Et qu’il ne faut pas oublier.
Un coup de soleil se promenait hier
Dans le jardin du Luxembourg.
Une des choses qu’on comprend, qu’on comprend et ressent
À errer parmi les poissons (je connais ceux de Porquerolles),
Est l’agrément qu’on peut avoir à se laisser aller,
À se laisser contraindre et emporter
Par les événements, la grande houle de la vie.
Parmi les beaux métiers du monde, il y a celui de jardinier.
Pourquoi le désir de posséder ?