Il n’y a d’authenticité, de vraie fidélité à soi-même que dans l’aboutissement, dans la pleine et totale réalisation de nos potentialités, dans l’effort mené jusqu’à son terme.
Catégorie : Idées
La croyance, d’ordre mystique, est totalement irrationnelle. Elle nous fait prendre des risques considérables. Tout le contraire des prêches de ce bon Monsieur Spock. Mais c’est d’elle que, depuis toujours, naissent les grandes choses. Elle n’est pas un défaut de la raison ; elle est ce qui, en nous, permet de la dépasser pour partir sur les chemins incertains de l’altruisme, de l’amour, de la foi, de l’espérance, de la découverte. Elle est l’émotion qui nous mène hors des sentiers battus de la raison ratiocinante.
Il ne s’agit pas d’enrichir le monde ; il s’agit de le démonétiser, de recréer et d’agrandir des espaces naturels, mentaux, culturels, sociaux, qui ne soient pas soumis à notre avidité et au jeu continuel de l’offre et de la demande. Des espaces physiques et intérieurs libérés de cette pression où le monde puisse se réenchanter.
Les femmes incarnaient la grâce et la pureté. Que ces nymphes et ces fées aient des poils aux jambes brisait ma compréhension du monde, et avec elle la cage dorée dans laquelle j’avais fantasmatiquement enfermé ces belles (mais finalement pas si parfaites) créatures
L’âge aidant, je comprends qu’on peut très facilement considérer comme excentriques, faits simplement pour choquer et marquer une différence, des comportements ou habillements qui sont en fait originaux
S’il est nécessaire de baisser nos émissions de carbone, il y a d’ores et déjà plein de bonnes raisons qui justifient qu’on instaure dans de nombreux cas des transitions, des exceptions, des modalités particulières ; mais la discrimination par les prix, qui conduit à ce que, toutes choses égales par ailleurs, les plus fortunés aient la possibilité de persévérer dans des comportements dénoncés comme nuisibles et interdits pour cette raison aux autres, ça ne peut pas marcher.
Même les vélos normaux mis à disposition du public sont des mécaniques lourdes et épaisses à larges moyeux, larges tubes, larges pneus, larges rayons ; des bicyclettes qui, comme la grenouille de la fable, auraient voulu se faire aussi grosses que des mobylettes. La simplicité, la pureté, l’économie de moyens qui sont l’essence du vélo sont ici piétinées, emportées dans la spirale inflationniste qui régit l’industrie automobile, qui ne conçoit le progrès que sous forme d’alourdissement et d’accumulation de matière.